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Le corps, le pardon et le retour à l’innocence

Photo du rédacteur: Alison SarahAlison Sarah

Corps Saint


"À toi, ce corps innocent, je te dépose devant le Saint-Esprit et pardonne.

Comment ce qui n’a jamais été pourrait-il être coupable de quoi que ce soit ?

Je te rends ton innocence et, en toi, j’accueille la mienne."


Le corps est souvent au cœur de nos préoccupations. Nous l’associons à notre identité, à notre valeur, à nos plaisirs et à nos souffrances. Pourtant, derrière ces perceptions se cache une vérité profonde : le corps est innocent. Il ne peut ni attaquer, ni être attaqué. Il n’a aucun pouvoir en lui-même. Cette reconnaissance marque un point de bascule : lorsque nous cessons de projeter notre culpabilité sur le corps, nous ouvrons la voie au pardon et à une paix intérieure durable.

corps innocent

Le corps et le rêve secret : une illusion sans pouvoir


Dans l’inconscient, le corps est souvent chargé de culpabilité. Il est perçu comme une preuve de séparation, une attaque contre notre source d’amour, contre Dieu. Pourtant, il n’est qu’un outil neutre, une projection du rêve secret dans notre esprit. Il reflète ce que nous avons voulu croire : l’infini dans le fini, l’illimité dans le limité, l’unité multiplicité, l’éternel devenu mortel.


“Le corps est un rêve. Comme les autres rêves qu’il semble contenir, parfois il semble être agréable, mais il peut aussi paraître effrayant.” – UCEM, T-18.VII.3.1


Cette culpabilité projetée transforme le corps en un lieu de lutte. Nous cherchons à le contrôler, à le changer, ou à en faire un refuge pour nos peurs. Mais en vérité, le corps ne peut rien faire. Il ne peut pas nous attaquer, ni nous sauver. Il est totalement neutre.


“Le corps est une chose totalement neutre. Ce qui en fait un problème, c’est la pensée qui lui est attachée. Le corps ne peut rien faire de lui-même ; il reflète uniquement l’état d’esprit de celui qui le perçoit.” – Kenneth Wapnick


L’utilisation du corps par l’ego : contrôle, peur et distraction


L’ego se sert du corps pour renforcer l’illusion de séparation. Cela se manifeste par la peur constante de sa dégradation, de la maladie, ou de la mort. Même dans nos actions « vertueuses », l’ego est souvent à l’œuvre.


1. La quête de perfection et de contrôle


Faire attention à son alimentation, au sport, ou aux soins corporels peut être un acte d’amour. Mais lorsqu’il est motivé par une peur de vieillir, de tomber malade ou de ne pas être « assez bien », il devient une projection de la culpabilité. Ce n’est pas le corps que nous cherchons à soigner, mais une peur inconsciente que nous essayons de masquer.

“Le corps semble prouver que tu peux être attaqué, que tu es vulnérable, que tu peux mourir. Ces idées sont le fondement du rêve de séparation.” – UCEM, T-19.IV.B.6


2. La peur de mourir


La mort du corps est une obsession centrale pour l’ego. Elle alimente une peur constante qui se manifeste dans nos tentatives désespérées de prolonger la vie ou de repousser l’inévitable.

“S’attacher à l’idée que l’on est un corps est la racine de toutes les peurs. Réalise que tu es au-delà, et la peur s’évanouira.” – Ramana Maharshi


3. Les distractions physiques


Les plaisirs sensoriels et les conforts matériels sont souvent utilisés comme des échappatoires pour éviter de regarder à l’intérieur. Mais ces distractions ne font que renforcer l’idée que nous sommes limités au corps. Cela nous éloigne de la paix véritable.


Le corps au service du Saint-Esprit : un outil pour l’union


Lorsque nous cessons d’utiliser le corps comme un moyen de défense ou de distraction pour nourrir les illusions de l’ego, il peut être placé au service du Saint-Esprit. Le corps devient alors un outil de pardon, de communication et d’union. Dans cette nouvelle perspective, il ne s’agit plus de changer ou de réparer le corps, mais de transformer son utilisation pour qu’il reflète la paix et l’amour au lieu de la peur et de la séparation.


L’utilisation du corps dans les relations


Dans les relations, l’ego utilise le corps comme un outil de manipulation ou de culpabilité. Cela peut se manifester de plusieurs manières :


1. Se laisser maltraiter pour expier une culpabilité

L’ego peut nous pousser à accepter des traitements injustes ou des comportements destructeurs, en nous convainquant que nous les méritons. Par exemple, rester dans une relation abusive ou tolérer des abus physiques ou émotionnels devient une forme d’auto-punition inconsciente. Le corps est utilisé comme un moyen d’expier une culpabilité profondément enfouie.


2. Voir le corps de l’autre comme une possession

Dans certaines relations, nous percevons le corps de l’autre comme une extension de notre propre corps. Nous exigeons qu’il soit conforme à nos attentes, que ce soit en termes d’apparence, de comportement ou de proximité. Cette vision réductrice transforme l’autre en un objet de possession, maintenant ainsi l’illusion de séparation.


3. Projeter notre culpabilité sur l’autre

Parfois, nous utilisons le corps d’autrui comme une « cible » de nos jugements et de notre colère. Ce peut être par des critiques physiques, des reproches sur des actions ou même par une sur-responsabilisation de l’autre pour notre bonheur ou notre souffrance. Cette utilisation du corps par l’ego maintient l’illusion que l’autre est séparé de nous, et donc « responsable » de nos expériences.

“Tout ce que tu perçois dans l’autre n’est qu’un reflet de ce que tu refuses de voir en toi-même.” – UCEM





Vers la simplicité du corps dans l’Esprit Saint

1. Cuisiner avec simplicité et plaisir

La cuisine devient un moment pour être pleinement présent. Au lieu de choisir des aliments par peur (« ceci me fera du mal »), on suit une inspiration naturelle. Préparer un repas peut devenir une forme d’attention aimante, non seulement pour le corps, mais aussi pour les autres. Un simple plat préparé avec sincérité et gratitude peut nourrir bien plus que le corps physique.


2. Faire du sport comme un acte de gratitude

Au lieu de pratiquer une activité physique pour contrôler le corps ou éviter la culpabilité, celle-ci devient une célébration du mouvement. Une promenade, une course, de la danse ou même une séance de yoga n’a plus pour but de se « corriger », mais de savourer le fait que le corps, dans sa simplicité, est un outil qui nous permet de nous exprimer. Il n’y a plus de pression ni d’objectifs de performance.


3. Porter une attention sincère dans les interactions

Quand le Saint-Esprit guide, des gestes simples deviennent des expressions d’amour. Une poignée de main, un regard bienveillant, un câlin, ou un moment d’écoute attentive permettent au corps de devenir un moyen de connexion plutôt qu’un outil de défense ou de manipulation. Ces interactions, même banales, reflètent une intention d’unité et de partage.


4. Se reposer sans culpabilité

Le repos devient un acte sacré lorsque nous reconnaissons que le corps est un outil précieux, mais temporaire. S’accorder un moment de calme ou une sieste n’est plus perçu comme de la paresse, mais comme un moyen de recharger un outil que nous utilisons avec respect.


   4. Travailler en lien avec le monde

Même dans un travail apparemment banal – écrire des emails, servir des clients, ou répondre à des demandes – le corps peut être un véhicule d’unité. Quand le Saint-Esprit guide, ces actions deviennent des extensions de notre paix intérieure. Un travail bien fait, exécuté avec calme et sans attente, reflète l’amour dans l’action.


“Lorsque le corps est mis au service du pardon, il cesse d’être une source de conflit. Il devient un témoin de l’esprit en paix, et une expression tangible de l’amour et de la gentillesse.”

Kenneth Wapnick


Le retour à l’innocence


Lorsque nous utilisons le corps avec le Saint-Esprit, même les gestes les plus simples deviennent des expressions d’unité et d’amour. Nous comprenons alors qu’il n’a jamais été coupable, tout comme nous ne l’avons jamais été. Le corps, bien qu’illusoire, devient un moyen de pardonner et d’enseigner à travers la paix.


“Le corps est innocent, car il n’a rien fait. Il ne peut attaquer ni être attaqué. En reconnaissant cela, tu te souviens que tu es toi aussi innocent, au-delà de tout jugement.” (UCEM)


Ainsi, ce qui était autrefois utilisé pour diviser devient un outil d’union. Le corps ne fait plus obstacle à notre paix, mais devient un témoin de notre liberté.


Je vous partage le mantra qui m’accompagne maintenant chaque jour :

« Que de ma bouche ne sortent que des paroles belles et positives, que mes gestes et mes actions soient empreints d’amour et de gentillesse, tournés vers moi et vers les autres. »


Avec douceur



Je vous partage le mantra qui m'accompagne chaque jour :


« Que de ma bouche ne sortent que des paroles belles et positives ; que mes gestes et mes actions soient empreints d'amour et de gentillesse, dirigés autant vers moi-même que vers les autres. »


Avec douceur.

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