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Quand l’éveil fait peur


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Comprendre les résistances à la vérité du rêve


Une vérité ancienne, mais radicale



Que le monde est illusion, projection ou rêve, ce n’est pas une idée nouvelle.


Dans la Chandogya Upanishad, il est dit :

« Le monde n’est que le reflet de l’Être. »

Platon, dans La République, décrit l’allégorie de la caverne : des hommes enchaînés ne voient que des ombres, croyant qu’elles sont la réalité.

Le Tao Te Ching affirme :

« Le monde est un rêve. C’est le réveil qui est un mirage. »

Ramana Maharshi disait :

« Ce monde n’a jamais existé. Il est comme un rêve vu dans le sommeil. »

Et Un Cours en Miracles conclut simplement :

« Rien de réel ne peut être menacé. Rien d’irréel n’existe. » (T-in.2:2-3)

Ces traditions ne nous parlent pas d’un monde imagé.

Elles nous parlent d’un monde imaginaire, projeté par un esprit séparé qui s’est cru seul.


Mais tant que cette idée reste dans le mental, elle reste inoffensive.

C’est lorsqu’elle commence à se vivre intérieurement que tout vacille.


Quand on commence à entrevoir le rêve…


Quelque chose se fissure.

La réalité paraît… étrange.

On sent que les objets, les gens, les événements… ne sont pas aussi solides qu’on le croyait.

On commence à percevoir que ce que je vois n’est pas ce qui est, mais ce que je crois.


Et là, un tremblement profond commence :

Si ce monde n’est qu’un rêve… alors rien n’est jamais arrivé.


Pas seulement les guerres.

Pas seulement les traumas.

Mais aussi les plus beaux moments, les visages aimés, les instants de grâce.


Et ça… l’esprit résiste à l’entendre.


Pourquoi l’esprit rejette l’idée que « rien n’est jamais arrivé »



Parce que ça bouleverse tout.

Si rien n’est arrivé, alors :


  • Qui suis-je, si mon histoire est imaginaire ?

  • Qui sont mes parents, mes blessures, mes enfants, mes choix ?

  • Et pourquoi avoir souffert… pour rien ?



Mais ce n’est pas « pour rien ».

C’est pour te réveiller.

Pour choisir un autre enseignant.


Le Cours ne dit pas que ton vécu n’a aucune valeur.

Il dit que ton vécu n’est pas la réalité.

Et que sa seule fonction… est de te conduire à un pardon si profond qu’il dissout même l’idée d’avoir été blessé.


Les résistances les plus fréquentes


ou : comment l’ego détourne la lumière


  1. La panique existentielle



« Je suis coincé·e. Je ne peux plus sortir. »


C’est la première réaction : une sensation de vertige intérieur.

Tu ne vois plus un rêve, mais un piège.

Un monde mental sans issue, où plus rien n’est stable.


Le Cours le dit clairement :


« L’ego te dit que tu es coincée dans le rêve et qu’il n’y a pas d’issue.
Le Saint-Esprit te montre que c’est juste un rêve, et donc que tu es libre. » (T-27.VII.13)

La panique ne vient pas de la vérité.

Elle vient de l’interprétation de l’ego : une version du rêve sans amour, sans lumière, sans sortie.



  1. La peur du néant


« Et s’il n’y avait rien après ? »


C’est un mensonge subtil et profond.

L’ego te dit :

« Si tu lâches ce monde, il n’y aura rien. Tu vas disparaître. »


Mais ce « rien », c’est lui.

Dieu n’est pas le néant.

Dieu est la plénitude. L’Amour pur. L’unité absolue.


La peur du néant n’est que la peur de perdre l’ego.

Et tant que tu t’identifies à lui, lâcher prise ressemblera à mourir.

Mais ce n’est pas toi qui meurs, c’est l’illusion de toi.


  1. La saturation mentale


« Je ne comprends pas. »


Le mental ne sait pas comment faire avec cette information.

Il veut analyser, comprendre, intégrer… mais la vérité n’entre pas par la tête.


Elle entre par le silence.


Et donc l’ego sature. Il répète :

« C’est trop abstrait. C’est trop flou. Ce n’est pas pour moi. »


Mais ce n’est pas un savoir que tu cherches.

C’est un regard.


  1. La culpabilité spirituelle


« Alors tout est de ma faute ? »


L’ego se sert du Cours pour t’accuser :

« Si tu as tout projeté, c’est que tu es responsable de tout… donc coupable. »


Mais le Saint-Esprit dit :


« Tu n’es pas responsable du rêve,
mais tu es responsable de celui que tu choisis de suivre. » (T-21.V.2)

Tu n’es pas jugé·e d’avoir rêvé.

Tu es aimé·e au sein même du rêve.


Ce que tu peux faire maintenant, c’est choisir de regarder avec Lui.



  1. L’attachement au monde


« Mais j’aime ma vie. Je ne veux pas qu’elle disparaisse. »


Cette peur est douce, mais profonde.


On croit que reconnaître l’illusion, c’est perdre ce qu’on aime.

Mais ce que tu aimes vraiment ne peut pas être perdu.


Car ce que tu aimes vraiment, la tendresse, la beauté, la paix,

ne vient pas du monde.

C’est ce que tu es.


Reconnaître le rêve ne détruit pas ce que tu aimes.

Cela le rend pur, libre, sans attachement.


  1. La fuite spirituelle


« Il faut que je m’éveille. Je dois fuir ce rêve. »


L’ego se déguise en chercheur.


Il te fait croire que tu dois méditer, t’aligner, purifier, travailler sur toi… pour sortir du rêve.

Mais vouloir fuir, c’est croire que le rêve est réel.

Et si tu y crois, tu ne peux pas t’en libérer.


La solution ne viendra jamais d’un effort pour sortir du rêve, ou pour y trouver la vérité.

Car ça entretient l’idée que le rêve est réel.


La paix revient quand tu cesses de chercher, et que tu regardes avec l’Innocence.


Avec la conscience que tu n’as jamais quitté la Source.


Tu ne fais que rêver : Et tu es en sécurité


Tu ne peux pas forcer un éveil.

Tu ne peux pas forcer l’amour.

Mais tu peux t’ouvrir.


Tu peux dire :


« Et si ce n’était qu’un rêve ? Et si je n’étais pas en danger ? »

Tu peux choisir, aujourd’hui, de ne plus lutter.

Et de regarder le monde

avec tendresse, même si tu ne le comprends pas.



Pourquoi maintenir le rêve est plus « utile » à l’ego que de s’en réveiller


Reconnaître que le monde est un rêve…

c’est aussi reconnaître que tout vient de moi.

Non pas de ce « moi » séparé, mais de l’esprit qui rêve.


Et ça, c’est insupportable pour l’ego.


Parce que tant que le monde est réel :


  • il y a des coupables,

  • il y a des méchants,

  • il y a des injustices.


Et ça permet de projeter la faute :


« Si je souffre, c’est à cause de l’autre. »

« Si j’ai peur, c’est la faute du monde. »

« Si je ne suis pas libre, c’est que le système m’en empêche. »


Mais si le monde n’est qu’un rêve… alors il n’y a plus de dehors.

Et donc plus de coupable.

Plus de cause extérieure.

Plus de lieu où fuir.


Et cette idée est vertigineuse :

Car tout ce que j’accusais, tout ce que je détestais, tout ce que je voulais « changer à l’extérieur »…

était à l’intérieur.


C’est pour cela que la guerre continue.

Pas parce que l’humain est mauvais.

Mais parce que l’ego a besoin du champ de bataille pour survivre.

Il veut des ennemis, des raisons de se défendre, des occasions de justifier sa séparation.


Si la guerre n’existe pas,

si tout cela n’est qu’un reflet,

alors la culpabilité ne peut plus être projetée.

Elle doit être reconnue… et remise à l’amour.


Et ça, c’est ce que l’ego refuse à tout prix.

Il préfère un monde de chaos plutôt qu’un instant de vérité.


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En conclusion : tu n’as jamais quitté la maison


Il n’est pas demandé que tu comprennes.

Il n’est même pas demandé que tu croies.


Mais seulement ceci :

que tu sois un peu moins certain·e d’avoir raison.

Que tu sois un peu plus doux·ce avec ce que tu vois.

Et que tu t’ouvres, même un instant, à la possibilité que…


Ce monde n’est qu’un rêve.

Et dans ce rêve, tu n’as jamais été seul·e.

Tu es toujours chez toi.


La peur passera.

La confusion s’apaisera.

Et ce qu’il reste… c’est ce qui n’a jamais quitté l’Amour.

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